Vous êtes déjà tombé sur un mot basque incompréhensible qui sonnait comme une insulte ? Pas étonnant ! Le basque, cette langue mystérieuse et fière, regorge d’expressions colorées et parfois bien piquantes. Que ce soit pour taquiner un ami, râler contre un touriste mal garé ou simplement rigoler entre locaux, les insultes basques font partie du folklore régional. Alors, prêt à enrichir votre vocabulaire avec un soupçon d’irrévérence ? Let’s go !
Tableau récap’ des 5 plus populaires :
Insulte | Traduction | Niveau de vulgarité |
Tontolapiko | Idiot | 😇 Soft |
Ergela | Imbécile | 😇 Soft |
Bufoia | Bouffon | 😇 Soft |
Sasikume | Bâtard | 🔥🔥 Vulgaire |
Joan pikutara | Va au diable | 😠 Moyenne |
Les meilleures insultes basques les plus soft
Pas besoin d’être vulgaire pour piquer là où ça fait mal ! Le basque regorge d’insultes douces, parfois presque affectueuses, parfaites pour se moquer gentiment d’un ami, d’un cousin maladroit ou d’un touriste un peu paumé. Utilisées au quotidien, ces petites piques font partie du charme local — et de l’humour basque, souvent bien trempé ! À ne pas confondre avec des insultes en espagnol…
Les incontournables à connaître (et à utiliser avec modération) :
- Bufoia – Bouffon
→ Pour celui qui joue les clowns sans faire rire personne. - Ergela – Imbécile
→ L’équivalent basque de notre bon vieux “crétin” de cour de récré. - Kuiallili – Nigaud
→ Ça sonne comme une peluche, mais c’est bien une insulte. Idéal pour une moquerie gentille. - Tontolapiko – Idiot
→ Un classique. Ça claque et ça fait sourire. Essayez de le dire avec l’accent, c’est encore plus drôle. - Belarrimotz – Court d’oreille
→ Parfait pour ceux qui “n’écoutent jamais rien” (vous voyez de qui on parle ?). - Potroximel – Poltron
→ L’ami qui a toujours une excuse pour ne pas faire de randonnée sous la pluie ? C’est lui. - Koskoil erdi – Demi-couille
→ Un peu plus osé, mais pas méchant : pour moquer gentiment un manque de courage. - Xoxoburu – Tête de piaf
→ Un esprit dans les nuages, un peu à l’ouest… attachant, mais pas toujours utile ! - Oilarbuztan – Queue de coq
→ Typique du mec un peu trop sûr de lui, qui pavane comme un coq… sans les éperons.
Découvrez aussi notre article sur les insultes en Serbe.

Les gros mots en basque les plus vulgaires
Là, on entre dans le dur. Ces insultes ne sont pas faites pour plaisanter (enfin… pas toujours). Elles sont crues, souvent imagées, et balancées quand la coupe est pleine. On les entend parfois dans un match de pelote tendu, au comptoir après trois verres ou dans une engueulade de village bien sentie. Si vous êtes sensibles, accrochez-vous…
Le top des insultes basques bien salées
- Astapito – Bite d’âne
→ Très visuel. Disons que ça évoque une certaine lourdeur intellectuelle… ou autre. - Astaputza – Pet d’âne
→ Moins agressif que son cousin “Astapito”, mais parfait pour dénigrer quelqu’un avec poésie olfactive. - Urde alua – Con de porc
→ Clairement pas à dire dans un dîner de famille. Vulgaire et brutal. - Zerria – Porc
→ Simple, efficace, insultant. À utiliser pour dénoncer la saleté ou le comportement grossier. - EZ-Deusa – Moins que rien
→ Une vraie claque morale, qui vise à annuler la personne. À manier avec précaution. - Ustela – Ordure
→ Pour désigner quelqu’un de foncièrement mauvais. L’un des pires adjectifs dans la langue basque. - Sasikume – Bâtard
→ Très péjoratif, historiquement lourd. À éviter sauf si vous tenez à une bonne bagarre. - Ipurterrea – Cul brûlé
→ Pour ceux qui ne tiennent pas en place ou qui sont insupportables. Coloré et imagé. - Potozorri – Morpion
→ L’équivalent local du “sale gosse”. Délicieusement dégoûtant. - Joan pikutara ! – Va au diable !
→ L’insulte d’adieu typique : ça sonne presque noble, mais le fond est glacial. - Gabatxo – Français (péjoratif)
→ Ce mot est utilisé côté espagnol du Pays basque pour désigner les Français. Il n’est pas toujours insultant, mais peut le devenir selon le ton. Le genre de mot que vous ne voulez pas entendre en descendant du train à Irun avec votre polo Lacoste.