Les pouilles en Italie : quelles sont les choses à éviter dans cette région ?

par | Avr 20, 2025 | Europe de l'Ouest | 0 commentaires

Envie de découvrir les Pouilles sans faire les erreurs classiques du voyageur mal préparé ? Entre plages de rêve, villages perchés et cuisine à tomber par terre, cette région du sud de l’Italie a tout pour faire fondre les amoureux de l’authenticité. Mais attention : derrière les cartes postales se cachent aussi quelques pièges à éviter pour ne pas gâcher ton séjour. Gare aux pickpockets, aux faux bons plans et aux chausse-trappes touristiques ! Voici tout ce qu’il ne faut pas faire lors d’un voyage dans les Pouilles… et ce que tu peux faire à la place pour en profiter à 100 % 🌞.

La gare de Bari : ne t’éternise pas là-bas

La gare centrale de Bari, c’est un point de passage pratique… mais pas un lieu où l’on traîne volontiers. Beaucoup de voyageurs y débarquent en pensant y trouver un bon point de départ pour explorer la région. Spoiler : on est loin du charme typique des Pouilles.

Dès que tu poses le pied sur le quai, l’ambiance est claire : ce n’est pas l’endroit le plus accueillant de la ville. En journée, ça passe encore. Mais en soirée, l’atmosphère devient vite pesante. Entre les petits groupes qui tournent autour des entrées, les regards un peu insistants, les insultes en italien qui fusent et l’absence d’animations agréables, mieux vaut éviter de t’y attarder.

Voici quelques raisons pour lesquelles tu devrais éviter d’y passer trop de temps :

  • Rien d’attrayant autour : les snacks sont chers et pas toujours très frais, et l’environnement manque cruellement de charme.
  • Pas d’infos touristiques claires : tu ne trouveras ni stand d’accueil, ni conseil sur les visites ou les transports.
  • Sensation d’insécurité, surtout le soir ou très tôt le matin (et personne ne veut commencer ses vacances sur une note stressante).

Vouloir visiter TOUS les trulli d’Alberobello : overdose garantie

Oui, les trulli d’Alberobello sont adorables. Non, tu n’as pas besoin de tous les voir un par un.
Ces petites maisons blanches aux toits coniques sont emblématiques des Pouilles, et la ville d’Alberobello est leur capitale. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle attire chaque année des foules de visiteurs… et c’est bien là le problème.

Pourquoi il ne faut pas s’y attarder trop longtemps ?

  • L’affluence touristique est énorme, surtout en été : ruelles bondées, perches à selfie à chaque coin de rue, files devant les boutiques…
  • Les trulli sont souvent reconvertis en boutiques souvenirs ou en logements, ce qui enlève un peu de leur authenticité.
  • Tu risques de passer à côté de l’expérience authentique si tu te contentes d’Alberobello.

Les boutiques souvenirs, pièges à touristes (surtout à Ostuni)

Envie de ramener un souvenir des Pouilles ? Très bonne idée. Mais pas n’importe lequel, et surtout pas à n’importe quel prix !
À Ostuni, la “ville blanche”, difficile de résister aux ruelles ensoleillées, aux étals colorés et aux vitrines pleines de céramiques, d’huile d’olive ou de limoncello. Sauf que… la plupart du temps, tu paies beaucoup plus cher pour un objet qui n’a parfois rien de local.

Voici pourquoi tu devrais être vigilant :

  • Produits “artisanaux” souvent made in China, malgré les étiquettes pseudo-traditionnelles.
  • Céramiques jolies mais hors de prix, vendues au triple de leur valeur réelle.
  • Attrape-touristes classiques : “prix unique”, “dernière pièce”, “fabrication familiale”… alors que le même objet est vendu en lot sur Amazon.

Payer sans vérifier le “coperto” : ça peut vite grimper

En Italie, on ne paie pas que ce qu’on mange… on paie aussi le droit d’être assis !
Le coperto, ce petit mot discret tout en bas du menu, représente des frais de couvert appliqués automatiquement dans la plupart des restaurants italiens. Dans les Pouilles, c’est très courant — et parfois un peu abusé dans les zones très touristiques.

Pourquoi il faut absolument le repérer avant de commander :

  • Ce n’est pas un pourboire : le coperto couvre les couverts, le pain, et parfois… rien du tout.
  • Il peut varier de 1 à 4 € par personne, selon l’endroit. À quatre, l’addition peut grimper de 10 € sans prévenir.
  • Certains établissements peu scrupuleux n’affichent pas le montant clairement, ce qui peut créer des mauvaises surprises.

Sous-estimer la chaleur en été : erreur de débutant

Tu pensais flâner dans les ruelles sous le soleil des Pouilles en juillet ? Spoiler : tu risques surtout de fondre comme une mozzarella.
Ceux qui font du woofing en Italie vous le diront : l’été dans le sud, c’est intense. Très intense. Les températures peuvent dépasser les 40°C à l’ombre, et certains coins, surtout dans l’arrière-pays, deviennent vite invivables en pleine journée. Résultat : entre coups de soleil, insolations et visites écourtées, beaucoup de voyageurs s’en mordent les doigts.

Les bons réflexes à adopter :

  • Planifie tes visites tôt le matin (avant 10h) ou en fin d’après-midi (après 17h).
  • Évite les longues marches entre midi et 16h, sauf si tu aimes les sensations de four solaire.
  • Emporte une gourde, un chapeau, des lunettes, et de la crème solaire. On n’est jamais trop préparé.
  • ✅ Et pourquoi pas adopter le rythme italien ? Sieste, plage ou farniente pendant les heures chaudes. On appelle ça la dolce vita 😎.

Oublier de louer une voiture pour se déplacer : mauvaise idée

Dans les Pouilles, vouloir tout faire sans voiture, c’est comme essayer de visiter la campagne en métro.
Les paysages à couper le souffle, les petits villages perchés, les plages secrètes… tout ça est difficilement accessible sans un volant entre les mains. Le réseau de transports en commun est limité, lent, et souvent mal coordonné, surtout hors saison ou en dehors des grands axes comme Bari–Lecce.

Pourquoi voyager sans voiture peut vite devenir frustrant :

  • Bus peu fréquents, parfois 2 ou 3 par jour… voire pas du tout le dimanche.
  • Trains régionaux très lents et pas toujours bien connectés entre les villes secondaires.
  • Taxis rares (et chers) dès que tu quittes les zones urbaines ou touristiques.

Les zones industrielles bruyantes de Tarente : pas vraiment carte postale

Si tu t’attends à une ville balnéaire charmante avec vue sur mer et ambiance dolce vita… Tarente risque de te surprendre (et pas dans le bon sens).
Située sur la côte ionienne, Tarente a un lourd passé industriel. Elle abrite notamment l’un des plus gros complexes sidérurgiques d’Europe, ce qui a fortement marqué le paysage… et l’atmosphère.

Pourquoi Tarente peut décevoir :

  • Paysages marqués par l’industrie lourde : cheminées, usines, port industriel… pas vraiment la photo de vacances rêvée.
  • Problèmes de pollution connus : la ville a été pointée du doigt pour la qualité de l’air, ce qui peut refroidir les amateurs de nature.
  • Bruit et circulation intense dans certaines zones, surtout autour du port et de l’entrée de la ville.

Les pickpockets et voleurs proches des restaurants et des plages : vigilance de rigueur

Les Pouilles sont globalement sûres… mais les touristes distraits attirent toujours les mauvaises intentions.
Comme dans beaucoup de régions touristiques, certaines zones très fréquentées sont devenues des terrains de chasse pour les pickpockets ou petits voleurs à l’affût du sac mal posé ou du téléphone posé sur la table.

Où ça craint un peu plus que d’habitude ?

  • Autour des plages très fréquentées comme celles de Gallipoli, Torre dell’Orso ou Polignano a Mare.
  • Dans les centres historiques bondés, notamment à Lecce ou Bari Vecchia, surtout en soirée.
  • À proximité des restaurants ou des bars en terrasse, où beaucoup laissent leur sac au sol ou leur portable à portée de main.

Les faux gardiens de parking (à Polignano a Mare et Lecce) : arnaque bien rodée

Tu trouves une place de parking gratuite, et là, surgit un type en gilet fluo qui te demande de l’argent pour “garder la voiture”… Bienvenue dans le monde des faux gardiens de parking !
Comme vers la région des lacs, dans certaines villes touristiques comme Polignano a Mare ou Lecce, cette petite escroquerie locale est devenue monnaie courante. Elle repose sur l’intimidation plus que sur la légalité.

Comment ça se passe ?

  • Un individu (souvent sans badge, sans uniforme officiel) te fait des grands signes en mode “je t’aide à te garer”.
  • Une fois stationné, il te demande une pièce ou un billet, souvent avec insistance : “C’est pour surveiller”, “C’est la règle ici”, “Si tu veux pas d’ennui…”.
  • Si tu refuses, certains peuvent laisser entendre qu’il pourrait arriver quelque chose à ta voiture… ambiance.

Aller à la plage sans chaussures adaptées : mission casse-pieds

Les plages des Pouilles sont magnifiques… mais pas toutes faites pour les pieds nus façon pub de crème solaire.
Entre criques rocheuses, galets brûlants et oursins planqués, il vaut mieux être bien équipé si tu veux éviter les bobos. Beaucoup de plages sauvages (et sublimes) ne sont pas recouvertes de sable fin. Et marcher pieds nus peut vite se transformer en parcours du combattant.

Ce qui t’attend si tu y vas en mode tong :

  • Roches tranchantes ou glissantes, notamment autour d’Otranto ou de Porto Selvaggio.
  • Oursins et coquillages pointus, invisibles sous l’eau mais bien présents.
  • Galets brûlants dès 10h du matin : la danse de la douleur est incluse avec la bronzette.

Auteur/autrice

  • De 2022 à 2024, j'ai tout plaqué pour aller explorer les plus belles régions du monde. Aujourd'hui, au travers de mon travail de rédactrice, je vous donne mes meilleurs conseils et recommandations pour vos futurs voyages. Bonne découverte !